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Muppet show à Marseille contre le narco trafic

Migaud et Retailleau sont sur un bateau, lequel tombera le premier à l’eau

"Et beh, bonne mère, ils ne font pas dans la dentelle" aurait dit un docker marseillais en voyant les moyens médiatiques mis en branle pour appuyer les effets d’annonces du gouvernement.

Pourtant en l’espace de quelques mois, on avait déjà entendu ce discours martial de la précédente doublette Darmanin-Dupont-Moretti pour nous rappeler que la lutte contre le narco-trafic devenait une priorité.

Maintenant, avec le Muppet show Retailleau / Migaud à Marseille, on se dirige vers une grande cause nationale et la multiplication des annonces dont on peine à voir comment elles pourront agir sur les causes à l’origine de ces violences liées aux trafics de stups et plus largement sur la recherche de profits par des organisations criminelles.
https://youtu.be/QbsI0lngSRo?si=yc_sSCFARwNhqL2D

Il faut dire que les évolutions récentes dans des petites villes de province comme Valence, Poitiers ou Rennes, cause plus de problèmes que quand c’est Nîmes, Nice ou Marseille. Il faut dire qu’on se préoccupait peu de la situation aux Antilles et en Guyane...

Avec la surenchère de mots pour qualifier ce phénomène inquiétant pour l’ensemble de la société française, on se demande jusqu’où nos responsables politiques pousseront leur inventivité en concept et vocabulaire pour éviter de reconnaitre tout simplement qu’il faut changer de politique...

Lors de cette émission sur France24, on pouvait (enfin) entendre un spécialiste de la "ganstérisation du monde", Fabrice Rizzoli de Crim’Halt.

Or comme le soulignait dans un post sur Facebook, Sebastien Barles, élu écologiste de la ville de Marseille, il est urgent de donner plus de poids à la discussion en associant de nombreux acteurs de terrain :

"Réaction à la visite à Marseille des Ministres Retailleau et Migaud
Si face au narcotrafic il est essentiel de renforcer les moyens judiciaires, les injustes coupes des aides sociales pénalisant des familles entières, les juridictions d’exception mises en place sapant l’Etat de droit, l’approche purement répressive dans les annonces des ministres Retailleau / Migaud hier à Marseille, négligeant l’approche sanitaire, préventive et sociale et la non remise en cause de la prohibition, renforcent l’impasse pourtant criante de la situation que subit notre ville.

Il est pourtant temps, au delà des effets d’annonces descendantes de ministres, d’enfin envisager un changement de paradigme en matière de drogue en lançant l’expérimentation de la légalisation du cannabis comme beaucoup de pays l’ont fait avec un certain succès en matière de réduction des trafics et de la violence afférente et de prévention sanitaire.
A Marseille, nous aurions préféré que les Ministres engagent un vrai processus de concertation pour trouver, à l’instar de la conférence de consensus proposée par des acteurs du territoire, un chemin au delà de la surenchère répressive. L’idée étant de réunir sans dogme les représentants de la police, de la justice, de la santé publique, les travailleurs sociaux, les familles de victimes, les élus, les associations implantées dans les quartiers gangrenés par les trafic… pour trouver les solutions pragmatiques et expérimentales à mettre en œuvre.

L’enjeu étant bien de réinitier des politiques sociales fondées sur l’égalité réelle dans les quartiers populaires touchés par le narcotrafic. Aujourd’hui, la prohibition l’empêche comme l’a très bien révèlé le rapport parlementaire de 2021, expliquant combien l’enfermement dans la seule répression et prohibition du cannabis était vecteur de creusement des fractures et des inégalités sociales et territoriales."

Comme pour tenter de surfer sur la vague, le Parti Socialiste à organisé une conférence de presse avec son secrétaire général et celle du sénateur de Saône et Loire, Jérôme Durain l’un des membre de la mission d’information sur l’impact du narcotrafic pour présenter les propositions du PS pour lutter contre le narcotrafic. Rappelons que cette mission sénatoriale avait été lancée à la suite de la scandaleuse affaire du sénateur Joël Guerriau, qui avait tenté de soumettre chimiquement sa collègue députée pour la violer, tout en avouant qu’il avait disposer de ce stupéfiant de la part d’un collègue.

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