Dans un petit, tout petit article donnant la parole aux jeunes dans le cadre du débat électoral présidentiel, il y a là quelques arguments simples et utiles pour construire la base de réflexion de quiconque voudrait être élu à la fonction suprême. 1 - un constat sans appel, le cannabis est moins nocif que l’alcool ; 2 - la légalisation limitera / éliminera les activités criminelles ; 3 - une nouveau cadre légal améliorera la prévention et diminuera les risques pour les consommateurs.
Tout juste un argumentaire rationnel, et on est en droit de se demander quels objectifs réels poursuivent les tenants du statu quo prohibitionniste qui ne protègent personne, pas plus la jeunesse que le reste de la société !
Quand donc, les prohibitionnistes qui veulent renforcer la répression (Zemmour, Le Pen, Pécresse et Macron) parce qu’on n’y aurait pas assez consacrés de moyens (sic) réaliseront-ils et avoueront que cette politique subventionne par défaut les organisations criminelles ?
La prohibition d’état = subvention mafia = corruption
Ci-dessous l’article (copié collé) de cet article publié par Ouest France.
Pour une légalisation encadrée du cannabis. Voilà comment résumer ce qui émerge des échanges recueillis devant le campus universitaire de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Gabriel, 23 ans, étudiant ingénieur, est favorable la légalisation. Et pour appuyer sa position, il pointe du doigt l’accidentologie supérieure de l’alcool. « L’ivresse au volant, la mise en danger dans la rue, les violences conjugales… J’ai l’impression que l’alcool entraîne plus de dommages à la société, et pourtant, il est en total libre-service. »
Limiter les activités criminelles
L’étudiant avoue n’avoir tiré qu’une seule fois sur un joint de cannabis, en partie en raison de son illégalité. « En encadrant la vente, l’État pourrait assurer plus facilement l’accompagnement des consommateurs. » Pour Thibault, élève au campus d’enseignement supérieur CESI, légaliser le cannabis permettrait de créer un cadre juridique, de limiter les activités criminelles, « et de favoriser les entreprises qui développent un environnement professionnel sain ».
À sa droite, son ami tempère. Il s’inquiète du devenir des jeunes qui vivent de cette économie souterraine et dont la ressource économique serait spoliée. « Il faut les écouter, les intégrer au débat. Ce sont ceux à qui on ne donne jamais la parole. »
Décupler la prévention
Pour Baptiste, 22 ans, les questions de santé publique sont prioritaires. « Je pense qu’il y a beaucoup de merde qui circule. Le fait de légaliser nous permettrait de fumer de la qualité ». Parallèlement, cet étudiant souhaiterait que le volet prévention soit décuplé auprès d’un public de mineurs, afin de freiner les consommations dangereuses.
Voir en ligne : Pour lire l’article original sur le site de Ouest France