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France Inter : Amélie de Montchalin "la légalisation du cannabis n’est pas le point d’équilibre"

En écoutant certaines parties de l’émission matinale diffusée sur France Inter, Jeudi 23 novembre, il est toujours possible d’entendre l’interview de Joey Starr mettant en cause l’origine du "pourrissement dans les quartiers populaires", puis d’entendre les justifications de la députée de l’Essonne Amélie de Montchalin(qui faisait la campagne d’Alain Juppé avant d’être élue avec l’etiquette "En Marche") à propos des équilibres budgétaires que le gouvernement souhaite et que le Parlement va voter.

Or, le clou de la matinée réside dans les réponses que la jeune élue adresse aux auditeurs dans #Interactiv’, notamment celle posée par le porte-parole de Cannabis Sans Frontières (à partir de 4’26 à 7’05), comme par exemple la légalisation du cannabis qui pourrait servir de "joint pour boucher le trou de la sécurité sociale", une idée reprise ensuite par Frédéric Beigbeger pour introduire sa chronique humoristique.

N’oubliopns pas cette réponse qui mériterait sa noix d’honneur en Une du Canard enchainé : "Nous ne cherchons pas à augmenter les recettes mais à baisser les dépenses et les recettes"... Quel aveu ! Depuis une dizaine d’années, les gouvernements susccéssifs imposent des politiques d’austérité demandant de gros efforts aux Français pour diminuer le poids de la dette sur l’ensemble du budget national.

Car bien entendu, tout est bon pour justifier l’injustifiable statu quo actuel !

Comme par exemple cette déclaration à la fois confuse et volatile : "je ne crois pas que le point d’équilibre final ce soit la légalisation du cannabis. Maintenant il est certain que nous engorgeons nos tribunaux avec des questions de stupéfiants. Donc il faut qu’on arrive à avoir une politique qui soit efficace et qu’on n’engorge pas nos tribunaux avec un sujet dont on voit bien que c’est un sujet de société, et donc il faut qu’on trouve un point d’equilibre collectif qui soit beaucoup plus équilibré".

Et son invitation en guise de conclusion : "je pense qu’il aura d’autres occasions de poser sa question parce que ce débat n’est pas tranché".

Ainsi donc se résume la Macronie : Avant pour brasser du vent, il suffisait de gesticuler avec les mains, maintenant il suffit de remuer la langue.

Voir en ligne : Pour réécouter le 7-9 de France Inter

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