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Le Tramadol, un antidouleur sous surveillance

Et le cannabis prohibé sous "contrôle" !

L’inquiétude grandit au sujet du Tramadol, un antidouleur qui remplace le très populaire Di-Antalvic retiré du marché en mars 2011, et dont la consommation ne cesse d’augmenter. La molécule fait l’objet d’une surveillance de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), selon Le Parisien, mercredi 25 janvier.

Outre des effets secondaires susceptibles d’être très graves – vomissements, désorientation, troubles du sommeil... –, ce dérivé de l’opium, qui existe dans le générique et dans d’autres médicaments (Topalgic, Ixprim, etc.), peut entraîner une accoutumance importante, nécessitant une prise en charge médicale pour le sevrage. La revue Prescrire note aussi, en janvier 2011, des effets secondaires de type convulsions, hypoglycémies et des interactions médicamenteuses.

USAGE DÉTOURNÉ

Le Tramadol est également détourné pour ses effets psychotropes. "En 2010, nous avons recensé sept décès par overdose de Tramadol chez des toxicomanes, alors qu’il n’y en avait pas jusqu’à 2007", souligne Nathalie Richard, responsable du département stupéfiants et psychotropes à l’Afssaps. Cet usage détourné fait des ravages au Moyen-Orient, à Gaza en particulier, où près d’un habitant sur deux consommerait du Tramadol.

A la suite d’une décision, en juin 2009, de l’Agence européenne d’évaluation des médicaments (EMEA), le Di-Antalvic, disponible en France depuis 1964 sur prescription médicale, et tous ses génériques ont été progressivement retirés du marché dans l’ensemble de l’Union européenne. Ces spécialités avaient la particularité d’associer un antalgique (le paracétamol) et un opiacé (le dextropropoxyphène ou DXP). Selon l’EMEA, cette association ainsi que le DXP seul présentaient une balance bénéfices/risques largement défavorable.

Source :
LEMONDE.FR | 25.01.12 | 08h56 • Mis à jour le 25.01.12 | 09h16
Le Monde.fr

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