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Génération H, le CSA et la censure par l’omission

On sait que la loi française relative à la lutte contre les stupéfiants est une des lois les plus dures au monde, on sait aussi qu’au pays des Droits de l’Homme les droits fondamentaux des usagers de drogues sont régulièrement bafoués sur l’autel de la prohibition hypocrite et mensongère, mais réalise-t-on à quel point la liberté d’expression, comme la liberté d’opinion qui plus est d’un écrivain défendant son roman, peut être sujette à discussion pour les "crânes durs ou chauves" de la police de la pensée. Bien entendu comme souvent avec les organes de la censure, c’est de la faute du journaliste et pour l’exemple cette décision du CSA réduira encore un peu plus la possibilité d’une information objective et équilibrée...

Rappelons-nous aussi que cette décision s’appuie sur des recommandations imposées par Etienne Apaire du temps de la splendeur sarkozienne...

Une décision du CSA qui prête à sourire quand on se souvient que le porte parole de la jeunesse UMP décrivait l’effet du guide naturel "nabot-léon" comme identique à l’effet psycho stimulant de la "coke"... Une autre manière d’envisager la présentation sous un jour favorable, n’est ce pas ?

http://www.csa.fr/Espace-juridique/Decisions-du-CSA/Presentation-du-roman-Generation-H-intervention-aupres-de-France-Info

Présentation du roman Génération H : intervention auprès de France Info

Date de publication : vendredi 05 juillet 2013
Assemblée plénière du 29 mai 2013

Le Conseil est intervenu auprès de France Info en raison des propos diffusés sur son antenne le 4 mars 2013 par l’auteur du roman Génération H.

Il considère que les propos tenus pouvaient avoir pour effet de banaliser la consommation de cannabis, ce qui est contraire à la délibération du 17 juin 2008 relative à l’exposition des produits du tabac, des boissons alcooliques et des drogues illicites à l’antenne des services de radiodiffusion, l’animateur n’ayant, à aucun moment, rappelé le caractère illégal de la consommation de cannabis ni évoqué les risques pour la santé qu’une consommation importante de cette drogue peut entraîner, manquant ainsi à son devoir de bonne information des auditeurs.

Voir en ligne : Pour lire l’intervention du CSA

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