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Cannabis : « Nous nous trompons » estime Bernard Kouchner | Public Senat

[Peut être que le Dr Bernard Kouchner souhaite se caser quelques part en bon opportuniste, ou peut-être cherche-t-il à se racheter une conscience après ses années à la tête de la diplomatie française sous Nicolas Sarkozy dans le gouvernement Fillon". On se rappellera aussi que dix ans auparavant, en tant que Ministre de la santé du gouvernement de Lionel Jospin, il n’aura quasiment rien fait pour faciliter l’accès au cannabis et aux cannabinoïdes pour des personnes gravement malades et qu’il avait la possibilité et toute l’autorité nécessaire pour modifier et mettre à jour le Décret du 22 février 1990 fixant la liste des substances classées comme stupéfiants en France. On se demande encore où se cachait son courage pour simplement supprimer une ligne mentionnant les mots "cannabis et résine de cannabis". Au même titre qu’avec tous ses pairs arborant le titre de médecin, il serait grand temps qu’ils dénoncent fermement les "délires" du Pr Costentin porte-parole de l’Académie Nationale de Médecine].

Combattre la toxicomanie et non les toxicomanes. C’est le message qu’a voulu adresser Bernard Kouchner, ancien ministre de la Santé et cofondateur de Médecins sans frontières et Médecins du Monde, avec les médecins William Lowenstein, Jean-Pierre Daulouède, Patrick Aeberhard et Bertrand Lebeau, dans leur livre « Toxic » (éditions Odile Jacob).

Concernant les drogues dures, Bernard Kouchner considère que la France « est un vrai modèle parce que les médecins généralistes prennent en charge 150 000, 200 000 toxicomanes, avec leur accord (…) et les accompagnent ».

En revanche, concernant le cannabis, l’ancien ministre de la santé, explique que la France est très à la traîne. : « Nous avons voulu en France réprimer (…) On n’est pas un toxicomane, on est d’abord un délinquant. Il y a une loi en France, de (19)70 – 48 ans – qui n’a pas bougé et qui fait qu’on ne définit pas le désir de l’individu (…) il est avant tout un délinquant et donc [c’est] la répression (…) Heureusement, on ne les met pas tous en prison, mais théoriquement oui. Donc il faut absolument modifier cette loi de 70. »

Voir en ligne : Public Sénat

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