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LIBAN : Pour Walid Joumblatt, "il est temps d’autoriser la culture du haschich"

Au Liban, alors que le débat fait rage sur l’Internet depuis quelques semaines, un responsable politique Libanais est sorti de sa réserve pour défendre l’hypothèse de la sortie de la prohibition pour mieux contrôler la production du cannabis dans son pays.

Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt, connu pour son franc-parler, a appelé sur son compte Twitter à autoriser "la culture du haschich", une industrie qui générait des centaines de millions de dollars durant la guerre civile. "Il est temps d’autoriser la culture du haschich et d’annuler les mandats d’arrêt contre les personnes recherchées dans ce domaine", écrit samedi dans un tweet en arabe ce vétéran de la politique.

أن الاوان للسماح لزراعة الحشيشة ،والغاء مذكرات التوقيف بحق المطلوبين في هذا الحقل .
— Walid Joumblatt (@walidjoumblatt) December 13, 2014

La loi libanaise punit le trafic de drogue par la prison. Mais les villageois de la Békaa (est), une terre de trafics où l’appartenance clanique prime sur le respect de l’Etat, défendent avec force leur culture prohibée qui selon eux fait vivre des familles entières.

Chef féodal et politique de la petite communauté druze au Liban qui a rejoint Twitter depuis quelques semaines, M. Joumblatt a utilisé cet outil pour attaquer le président syrien Bachar el-Assad ou tancer les dirigeants libanais.

Selon des cultivateurs de cannabis au Liban, le conflit en Syrie voisine a détourné l’attention de l’Etat et dopé le trafic avec une frontière devenue beaucoup moins contrôlée. L’armée détruisait auparavant chaque année quelques milliers d’hectares de cannabis dans la Békaa.
L’Etat avait mené des campagnes d’éradication, promettant des cultures alternatives. Mais depuis l’échec d’un programme de l’ONU il y a quinze ans, un bras de fer l’oppose aux cultivateurs qui réclament la légalisation de cette culture ancestrale.

Selon les agriculteurs, la demande a augmenté de plus de 50% depuis 2012, et la majorité du haschich est écoulée vers la Syrie.

Et dans l’Alsace.fr

http://www.lalsace.fr/actualite/2014/12/13/un-responsable-politique-appelle-a-autoriser-la-culture-du-haschich

Le chef druze libanais Walid Joumblatt, connu pour son franc-parler, a appelé sur son compte Twitter à autoriser « la culture du haschich », une industrie qui générait des centaines de millions de dollars durant la guerre civile.

« Il est temps d’autoriser la culture du haschich et d’annuler les mandats d’arrêt contre les personnes recherchées dans ce domaine », a écrit, ce samedi dans un tweet, en arabe ce vétéran de la politique.

La loi libanaise punit le trafic de drogue par la prison. Mais les villageois de la plaine de la Békaa (est), une terre de trafics où l’appartenance clanique prime sur le respect de l’Etat, défendent avec force leur culture prohibée qui, selon eux, fait vivre des familles entières.

Chef féodal et politique de la petite communauté druze au Liban qui a rejoint Twitter depuis quelques semaines, M. Joumblatt a utilisé cet outil pour attaquer le président syrien Bachar al-Assad ou tancer les dirigeants libanais.

Selon des cultivateurs de cannabis au Liban, le conflit en Syrie voisine a détourné l’attention de l’Etat et dopé le trafic avec une frontière beaucoup moins contrôlée. L’armée détruisait auparavant chaque année quelques milliers d’hectares de cannabis dans la Békaa.

L’Etat avait mené des campagnes d’éradication, promettant des cultures alternatives. Mais depuis l’échec d’un programme de l’Onu il y a quinze ans, un bras de fer l’oppose aux cultivateurs qui réclament la légalisation de cette culture ancestrale. Selon les agriculteurs, la demande a augmenté de plus de 50% depuis 2012, et la majorité du haschich est écoulée vers la Syrie.

Voir en ligne : Pour lire l’article original sur le site L’Orient Le Jour

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