Dans son post, mon collègue Damon Barett soulignait quelques unes des grandes décisions ou déclarations politiques dont Trump, Poutine, Milei et Musk ont proférés en se mettant en opposition au système des Nations Unies.
Dans quelques semaines, la 68ème session de la Commission des stupéfiants de l’ONU s’ouvrira, avec à la clef l’adoption de résolutions, l’organisation de nombreux événements en parallèle des plénières, un déroulement comme à l’accoutumée. Mais pourtant...
- La Russie affirme que l’Ukraine est impliquée dans le trafic de drogues, que ses dirigeants sont accros aux drogues et que c’est pour cela que Poutine avait besoin de mener une « opération spéciale ».
- Trump affirme que le Mexique est de mèche avec les trafiquants et que c’est pour cela qu’il faut imposer des droits de douane, installer l’armée à la frontières et déporter des millions d’immigrés qui pourraient s’avérer. être des dealers de rue.
- Trump menace d’imposer des droits de douane pour faire pression sur le Canada afin qu’il mette un terme à la production de fentanyl, sans attaquer la Chine qui est la principale zone de production au monde...
- Musk réduit inconstitutionnellement l’USAID en miettes, y compris tout ce qu’elle faisait en matière de contrôle des drogues, d’aide aux traitements de la dépendance et d’accès aux soins dans des unités de santé.
- Trump et Milei déclarent qu’ils quitteront l’OMS, une organisation internationale qui joue un rôle clé dans le fonctionnement du système international de contrôle des drogues.
Déjà depuis 3 ans, la Russie était souvent prise à défaut sur le respect du droit international, cette année on devrait s’amuser à regarder les diplomates faire comme si rien de tout cela n’était en train de se passer.