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Cannabis : François Braun un ministre de la Santé des "années 70"

Au lendemain de la conférence de presse de son homologue Allemand présentant le projet de légalisation du cannabis outre-Rhin, le ministre Français de la Santé "des années 70" M. François Braun a osé prétendre sur BFMTV "qu’à titre personnel il s’opposait à la légalisation du cannabis".

Cependant, juste avant de répondre à la question "cannabis", M. Braun évoquait la question de la Santé des femmes comme "une priorité absolue" (vers 1’15) omettant que pour soulager les femmes victimes de menstruations douloureuses, le Cannabis est souvent "le meilleur médicament" même si depuis des décennies cette expérimentation se fait de manière empirique et en faisant prospérer le marché noir (sic).

De même, ceci contraste avec la volonté du ministre de défendre l’expérimentation en cours en France, trop limitée et trop lente, dont les indications pour le moment exclues de facto les femmes atteintes par l’Endométriose et la Fibromyalgie.

Aussi, on se régale à l’entendre nous berner en avouant qu’il a déjà fumé un joint : " quand j’étais très jeune, il m’est arrivé de fumer un joint à une époque où j’avais les cheveux longs, le Loden, et je roulais en Solex"
Comme quoi la loi n’a pas protéger cet adolescent des dangers de conduire un véhicule en ayant fait usage de drogues illicites ! Bravo. Belle démonstration par l’absurde !

Il ajoute "mais pour re-préciser, on ne parle pas de la même chose, on a maintenant du cannabis qui est modifié, qui est extrêmement concentré, qui est dangereux, et qui s’apparente plus à des drogues dures qu’à des drogues... euh..... des années 70".

Re-démonstration par l’absurde, avec une ignorance manifeste et une volonté alarmiste déconnectée des réalités. On parle bien de la même chose, du chanvre (de son nom scientifique Cannabis sativa L.) et des produits dérivés de cette plante : de la résine connue sous le nom de Haschisch autrefois et désormais Rosin, Wax, Chatter, certes fortement concentrées mais pas davantage que les Shilums que les Saddhus consomment depuis des siècles.

Certes, du fait de cette politique en vigueur depuis la loi du 31 décembre 1970, il existe aujourd’hui des néocannabinoïdes (substances inexistantes à l’état naturel, créées en laboratoire de la main humaine, qui saturent les récepteurs endogènes cannabinoïdes d’une façon qui ne peut pas être anticipée) qui peuvent être pulvérisés sur les sommités des plantes de chanvre pour un usage industriel, qui inondent le marché noir.

"La chim" qui pète le crâne avec laquelle, même les consommateurs chevronnés n’étant pas avertis de ce subterfuge toxique peuvent vivre une expérience traumatisante, celle des néocannabinoïdes étant diamétralement opposée à celle vécue avec les phytocannabinoïdes de la plante.

C’est d’ailleurs sur ce point que devrait se focaliser l’attention de nos responsables politiques, plutôt que de s’acharner à faire croire que la hausse des taux de THC aujourd’hui est un danger pour la santé des consommateurs, soulignant par ailleurs la faible qualité du cannabis qui circulait dans les années 70.

Voir en ligne : Voir la vidéo sur le site de BFMTV

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