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Deux ans de prison ferme pour un cannabiculteur landais.

et voilà un bonhomme derrière les barreaux , pour avoir cultiver pour lui même :

Ça sentait l’herbe…-20110412-[zone_info]]

Il cultivait son cannabis dans le grenier de manière intensive. 500 pieds en même temps.Le quadragénaire a été condamné à deux ans de prison ferme
Le cannabis pousse bien dans les Landes. En septembre 2008, déjà, quelques 117 kg de pieds de cannabis avaient été saisis a Saint-Paul-les-Dax .

Certains plantent des choux et des cucurbitacées dans leur jardin. D’autres du cannabis dans leur grenier. Un goût pour cette culture totalement illicite, même sous les tuiles, qui a valu, hier, à un homme de 45 ans de comparaître devant le tribunal correctionnel de Dax. Avec ce léger supplément d’âme qu’il n’a pas dû s’expliquer sur quelques plantations en pots de fleurs déposées ici ou là, mais sur la présence d’une véritable exploitation intensive.

Fin janvier, lors de leur perquisition à son domicile de Saint-Aubin, les gendarmes découvriront en effet plus de 500 pieds de cannabis. Une production, qui plus est, savamment organisée de la « nursery » abritant les jeunes pousses jusqu’au séchage - l’étape ultime - en passant par les différents stades de croissance de la plante : dix centimètres, trente centimètres et plus.

Chaque étape intermédiaire se déroulant dans une salle dédiée agrémentée de tout le nécessaire : lampes à chaleur, ventilateurs, engrais, hormones de croissance, thermomètre, littérature spécialisée…

Les voisins incommodés

Seulement, si ce cultivateur avait incontestablement la main verte - en or serait plus approprié… - il a juste oublié un petit détail : qu’une telle quantité de cannabis, même à l’abri des regards indiscrets sous les toits, peut ne pas passer inaperçue. En particulier au niveau de l’odeur que dégagent ces plantes. Un entêtant parfum qui ne peut se confondre avec la violette ou le romarin et qui l’a d’ailleurs perdu.

C’est en effet la persistance de cette fragrance inhabituelle qui a incité sa voisine à prévenir les gendarmes. Outre ses cultures, ils découvriront également que notre homme ne se contentait pas d’importer des graines d’Espagne et de jouer les jardiniers du sol au plafond. Dans sa panoplie, figurait aussi le costume du parfait petit chimiste. Une fois l’herbe récoltée, ce qui est en règle générale le terminus de ces micro-entreprises, lui avait enclenché l’étape suivante : la transformation en résine de cannabis.

À la barre, il indiquera avoir d’abord fait des essais puis « s’être pris au jeu ». Reconnaissant aussi avoir voulu se fabriquer « ses réserves ». « Pour, ajoute-t-il, ne plus avoir à fréquenter ce milieu. J’étais dans une mauvaise passe. Je m’étais replié sur moi-même. Je fumais beaucoup. » En revanche, il niera toute idée de trafic. « C’était juste pour moi ». Sur ce point, l’enquête n’a d’ailleurs rien révélé, laissant surnager l’image d’un homme perdu. Vivant reclus chez lui. En détention provisoire depuis la perquisition des gendarmes en janvier, ce quadragénaire, qui se trouvait en état de récidive au moment des faits, a été condamné, hier, à quatre ans de prison dont deux avec sursis, conformément aux réquisitions du parquet.

Voir en ligne : L’article original sur le site Sudouest.fr

1 COMMENTAIRE

  1. Manoverde

    500 pieds pour sa conso.perso !?!? En plus récidiviste...Encore un qui fait du tort a ceux qui défendent la légalisation contrôlée du cannabis.

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