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Paris - Sommet Climat 2015

De Copenhague à Paris : Solution contre les changements climatiques

Le chanvre peut-il sauver la planète ?

Petit rappel succinct de la situation au 21ème siècle

L’humanité vivrait au-dessus de ses moyens. Ainsi, au rythme actuel, l’humanité aura besoin d’une deuxième planète au début de la décennie 2030 pour répondre à ses besoins.

Car la consommation planétaire de ressources naturelles excède désormais de 30 % les capacités de la planète à se régénérer. En effet, la pression qu’elle exerce sur la planète a plus que doublé au cours des 45 dernières années, d’une part du fait de la croissance démographique et d’autre part par l’augmentation de la consommation individuelle.


Quid du capital naturel mondial ?

Cette surexploitation vide les écosystèmes, et les déchets s’accumulent dans l’air, la terre et l’eau. La consommation excessive de la race humaine épuise les ressources naturelles à un point tel que l’humanité met en danger son propre avenir.

"Nous sommes en train d’agir écologiquement de la même façon que les institutions financières se sont comportées économiquement, cherchant la satisfaction immédiate sans prendre en compte les conséquences."
(Jonathan Loh, Société zoologique de Londres)

Or si les changements climatiques sont réels, le système politique mondial qui gouverne est irréaliste, même irrationnel tant sa course à la croissance économique sans limite semble la doxa -suicidaire- imposée.

Changement de paradigme : semons nos graines de liberté

L’absence de volonté de coopération inter-étatique pour élaborer et mettre en oeuvre une nouvelle structure, pourtant urgente, de gouvernance mondiale s’attaquant sérieusement aux causes et conséquences qui menacent la planète actuelle, ne peut qu’accroître l’amertume et la colère face au réalisme supérieur des intérêts économiques.
Il parait impossible d’agir. Pour quels partis ou dirigeants voter avec confiance ?

La tentation est grande de se replier sur sa proximité. Alors "Cultivons notre jardin", au sens aussi bien Voltairien que pratique, le secret en moins. A tout le moins, cette forme d’action concrète, directe, simple et gratuite améliorera toujours le quotidien et d’envisager un meilleur avenir : multiplions les jardins, les petits jardins, les jardinets, des micro-jardins de récipients recyclés, de jardinières et petits îlots domestiques de verdure, comme les témoins épars d’une biodiversité d’antan.

Et comme ceux et celles qui aiment le chanvre/cannabis, comme à Cannabis Sans Frontières on s’efforce de l’expliquer au plus grand nombre avec la passion qui nous gouverne, une partie importante de ce jardin serait réservée à une plante cultivée par l’homme depuis le néolithique à cause de ses utilisations incroyablement variées, le chanvre (cannabis en latin) puisqu’il faut l’appeler par son nom français.

Aspects écologiques

Depuis quelques années, la production chanvrière, que ce soit pour fabriquer du papier ou du textile, subit un renouveau, même si celui-ci est encore timide en France. En Europe du nord et aux Etats-Unis, l’utilisation du chanvre renait, la prise de conscience écologique y ayant contribué. En fait les problèmes écologiques que l’on se pose aujourd’hui ont mis, au grand jour les qualités potentielles du chanvre pour des applications exponentielles.

Par exemple sa teneur en cellulose est une fois et demi celle du bois. Sa culture pour l’utilisation papetière lui permettrait un bon rendement sans pour autant provoquer la déforestation.

De plus, sa faible teneur en lignine (2 à 3 fois moins que le bois) donne au papier chanvre une meilleure résistance au temps (il ne jaunit pas). De son côté, le chanvre textile représente un intérêt par rapport à ses concurrents directs, notamment le coton. En effet, la culture de ce dernier exige un emploi massif de pesticides et nécessite plus d’eau, alors que le chanvre pousse quasiment sans aucun traitement. Et qu’à l’instar de la patate (solanum tuberosum) il est réputé pour nettoyer les sols.

Très graves et très mauvaises causes, petits effets bénéfiques de tentative de revalorisation du patrimoine paysan, voilà pourquoi il n’est plus temps d’attendre l’insurrection, quand semer des graines et cultiver du chanvre devient "le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs" !

Voir en ligne : Pour rejoindre et initier des actions "Nourritures à partager"

Dans  Monde

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