Menu

Accueil > Paroles Libres

Propagande haineuse

Splendeurs de la décadence des thuriféraires de la prohibition.

Lebigot franchit le mur du con

Petites histoires du coin du feu, entre Noêl et jour de l’an, quelque part entre le Berry et Saint George sur Arnon.

C’est affligeant de bétises, et comme en cette fin d’année chacun y va de son bétisier de l’année, on rangera notre article dans la série "bétisier de la prohibition".

Sollicité ces trois derniers jours par quelques articles, on ne remontera pas dans les annales pour faire le bilan de ces déclarations oripilantes ou désopilantes selon l’humeur...

D’une part, pour ne pas trop faire de publicité à ces sites qui polluent et pullulent sur l’Internet, aussi parce que le niveau est d’une telle bassesse, qu’il est difficile d’enluminer des idées aussi nauséabondes.

Trois morceaux choisis pour ce "bétisier de la prohibition"

Premier prix, avec mention spéciale "no limit", pour Serge Lebigot de la "France Sans Drogue", de "Parents contre la Drogue", "collectif contre les salles de shoot"... membre de toutes associations avec dans le titre "contre la drogue".

Dans cette interview dont on reproduit ci-dessous le contenu in-extenso (ça vous évitera de visiter ce site web), Serge Lebigot franchit plusieurs paliers. On ne sait pas si c’est parce qu’il s’exprimait auprès de la frange réactionnaire ou si c’est parce qu’il n’avait pas réussi à cracher son venin ailleurs, mais cette interview lui vaut au moins une mention spéciale "no limit" l

Pour récompenser le second lauréat, il a fallut faire un tirage au sort. Dans la jungle des sites néo-réactionnaires, métastasant l’Internet, un nouveau né est arrivé en se présentant comme un rebelle en papier crépon, usant à la corde l’esprit de "Voltaire" avec une ribambelle de plumes de la pire espèce.

A la courte paille, comme à vue de nez, celui qui remporte le second prix avec mention "delirium très épais" : Charles Rouvier pour cette formidable charge : "

Comme toujours, la préoccupation est d’abord sanitaire : les gens pourront fumer des « bédos » certifiés et tamponnés au lieu de fumer le plastique que les dealers refilent aux « bolos » (c’est-à-dire les blancs). Une sorte de cadeau de Noël du PS à ses derniers électeurs : les étudiants branchés et pleins aux as qui pourront se camer sans se frotter à la diversité enrichissante. Bref, toujours cet argument si pratique : qu’on soigne aux frais du contribuables les clandestins, reconnaisse la filiation pour des bébés achetés sur catalogue, l’avortement et bientôt le suicide voire le meurtre, on doit comprendre que « c’est pour la santé qu’on fait ça ! Et qui est contre la santé, sérieusement ? »

Troisième lauréat au palmarès de cette année 2014 exceptionnelle, avec la palme du "plus con que zemmour c’est moi", que Frédéric de la Rose mérite pour ces éructations :

"une telle mesure aurait la vertu de scier la vigoureuse branche sur laquelle sont assis des milliers de racailles à capuches. Car en abandonnant, il y a quelques décennies, le cannabis aux cités, nos brillants politiques se sont dit qu’ils faisaient le choix de la délinquance pour éviter la guerre civile. Mais dans la droite ligne de la prophétie de Churchill, ils ont choisi la délinquance et nous allons tout droit vers la guerre civile. En effet, l’argent du trafic a créé de véritables petites dictatures pas accueillantes du tout en plein cœur de notre République."

Après cette bonne dose de rire non délocalisable, en mode made in France, il fallait bien que l’année débute sur le tempo de leurs homologues US, avec le héros Kevin Sabet : http://www.huffingtonpost.com/2015/01/05/marijuana-illnesses_n_6419530.html

Avec son rapport, le pape de l’anti-légalisation du cannabis tente d’enfumer la galerie, et sans avoir peur du ridicule convoque à la manière du Pr Costentin, la science pour valider ses théories fumeuses.

http://www.huffingtonpost.com/2015/01/05/marijuana-illnesses_n_6419530.html

INTERVIEW : SERGE LEBIGOT

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Entretien-Serge-Lebigot-a-L-AF-Les

[Entretien]

Serge Lebigot à L’AF : "Les élus qui prônent la légalisation du cannabis devraient être condamnés"

Serge Lebigot, auteur du Dossier Noir du Cannabis a bien voulu accorder un entretien à L’AF 2873

L’Action Française - Pourquoi avoir écrit ce « Dossier noir du cannabis » alors que plusieurs pays ont déjà légalisé sa consommation, comme s’il s’agissait d’une pratique somme toute anodine ?

Serge Lebigot - A ce jour aucun pays n’a légalisé le cannabis. Plusieurs pays en ont dépénalisé l’usage c’est-à-dire qu’ils autorisent les consommateurs à avoir une certaine quantité sur eux (entre 2g et 5g suivant les pays). Dans ces pays, la consommation dans la rue comme dans les lieux publics est totalement interdite.

La consommation de cannabis n’est en aucun cas anodine en particulier pour les plus fragiles c’est-à-dire les jeunes. Plus cette consommation est précoce et plus elle réduit les chances d’intégration et de réussite des jeunes.

La consommation de cannabis entraîne d’abord une chute progressive des résultats scolaires parce qu’il y a une incapacité progressive à mémoriser et travailler en continuité.

Le cannabis entraîne ensuite une addiction progressive et incontrôlée qui enferme les individus dans une dépendance et une incapacité à envisager une insertion durable.

Il favorise par ailleurs une désocialisation progressive qui enferme les consommateurs dans un monde parallèle et les pousse à trouver de l’argent par tous les moyens pour satisfaire leur consommation. Il est donc vecteur de délinquance et d’insécurité.

Enfin, le cannabis altère le jugement et la capacité à conduire et restant dans le sang beaucoup plus longtemps que l’alcool.

La jeunesse française est particulièrement touchée : quelles en sont les raisons ?

Effectivement la jeunesse française est la plus touchée d’Europe : la faute en revient à nos dirigeants qui depuis de nombreuses années se refusent à faire de la prévention du cannabis un enjeu. Je réclame depuis des années que la France fasse de la prévention dès le plus jeune âge (prévention primaire) comme cela se fait dans un très grand nombre de pays qui ont suivi l’exemple suédois.

Il faut également savoir que dans ce grand pays démocratique qu’est la France les associations de parents n’ont pas le droit d’aller dans les écoles publiques, alors que dans le monde entier les associations de parents travaillent avec les gouvernements à la mise en place des programmes de prévention dans les écoles.

En France les associations agrées sont celles qui prônent la légalisation du cannabis, la dépénalisation des drogues, les salles de shoot. On en voit le résultat.


Votre livre s’adresse avant tout aux parents : pourquoi ?

Il faut informer les parents pour qu’ils puissent parler du cannabis avec leurs enfants. Il n’y a pas de meilleure prévention que celle faite par les parents. Il est prouvé dans de nombreuses études que les enfants attendent de leurs parents qu’ils les préviennent des dangers des drogues. Il ne faut pas tout attendre de l’Etat.

Déjà ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon se déclarait favorable à la dépénalisation du cannabis à l’automne 2012. Au nom de sa conception de la morale laïque ?

À lire les nombreux témoignages que comporte votre livre sur les désastres opérés par le cannabis, on ne peut être qu’effrayé que Vincent Peillon ait, il y a un an, utilisé son autorité morale de ministre de l’éducation nationale auprès de la jeunesse pour réclamer la dépénalisation du cannabis... Voilà en particulier un des problèmes de cette consommation chez les jeunes. Lorsque vous avez des ministres comme Peillon ou Vaillant ou un parti comme Europe-Ecologie- Les Verts qui prônent la légalisation du cannabis, ils envoient un message dangereux aux jeunes. En tant qu’élus, à ce titre, ils devraient être condamnés.

Propos recueillis par François Marcilhac - L’AF 2873

Serge Lebigot - Le Dossier noir du cannabis, témoignages accablants - Editions Salvator, 2013, 188 pages, 16 euros.

lm

Un message, un commentaire ?

Soutenir par un don