Vendredi 15 avril 2011
Jack Herer a disparu il y a un an mais sa mémoire est vive.
Il disait : « Je ne sais pas si le cannabis va sauver le monde, mais il peut le faire ».
Dans son sillage, nous affirmons qu’il s’agit de décider d’appliquer au cannabis
sativa L un statut de « ressource stratégique de première nécessité ». Nous prétendons même que le chanvre, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un des facteurs permettant de remédier durablement à la crise, ne serait-ce par ses potentiels d’autonomie et d’indépendance énergétique.
Nous revendiquons l’utilité du cannabis et de ses monoterpenes pour régénérer, rééquilibrer notre atmosphère, ceci étant d’autant plus important pour la santé humaine que le climat se dérègle et que les radiations et la diffusion d’UV-B augmentent.
Que ce soit pour atteindre les « objectifs du millénaire » de l’ONU, ou pour localement faire face aux conséquences de la catastrophe nucléaire japonaise, il semble que le cannabis soit devenu incontournable.
Son urgente réhabilitation se manifeste notamment ces jours-ci pour évoquer les perspectives de dépollution des sols contaminés par la radioactivité, comme l’explique ce reportage diffusé par la radio RTL [1].
En écho, le même appel est lancé des Caraïbes où l’utilisation massive de pesticides pour la culture de la banane a empoisonné la terre et les nappes phréatiques. Et pourquoi pas également pour les terres viticoles bientôt mises en jachère...
Au début de l’année, pour sa campagne d’adhésion, le collectif Cannabis Sans Frontières a rendu hommage à la pensée que l’auteur du livre « L’empereur est nu », a laissé comme héritage. Avec l’opération intitulée « sème ta graine pour sauver la planète » nous espérons votre soutien, mais aussi raviver l’esprit et le combat de celui dont l’action a permis de retrouver les valeurs simples d’une plante méprisée jusqu’alors au nom d’une industrialisation dévastatrice [2] .
Il serait également urgent que les états qui souhaitent s’affranchir d’une politique impérialiste et coloniale générée depuis 50 ans par les Etats Unis, osent retirer le cannabis du tableau des stupéfiants, pour le réglementer au même titre que l’alcool, ou bien le classer dans les médicaments
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Cannabis Sans Frontières (alternative écologique) – Mouvement pour les Libertés
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+ d’infos :
http://cannabissansfrontieres.org/communique-no45-campagne-d,499.html
http://cannabissansfrontieres.org/l-hempereur-jack-herer-est-mort,206.html
http://cannabissansfrontieres.org/le-chanvre-60-ans-de,214.html
[2] Entendons les paroles de Dominique Guillet de l’Association Kokopelli : "L’humanité est maintenant confrontée à un choix décisif : sombrer dans un esclavagisme chimique de synthèse, virtuel et artificiel (le véritable “enfer de la drogue”) ou se révolter pour recouvrer son droit inaliénable d’avoir recours aux plantes sauvages, aux plantes médicinales, aux plantes shamaniques et aux plantes alimentaires, le fruit de milliers d’années de co-évolution avec la biosphère. De ce choix dépend la survie de l’humanité, et d’une grande partie de la biosphère."