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Alzheimer, cannabis, la fin des préjugés ?

Alzheimer et la sclérose du pouvoir politique

Il existe un antagonisme important dans la liste des préjugés à l’encontre du cannabis, c’est la perception qui sépare les personnes âgés (3ème et 4ème âges) de ce que l’on nomme la jeunesse.

Ce n’est pas un mensonge de dire que le cannabis jouit d’une reconnaissance favorable et positive chez les moins de 30 ans, tandis que les plus de 70 ans semblent vivre sur une autre planète, pétris des mythes nahassiens [1].

Nous le savons, l’actuel résident au Palais de l’Elysée a davantage récolté des votes pour son élection en 2007, chez les seniors et les séniles que dans les rangs des ravers, skaters, geeks et autres tribus de la jeunesse. Ceci peut expliquer le décalage entre la réalité sociale du terrain, la vie quotidienne de millions d’individus et les discours sécuritaires anti-drogue gouvernementaux.

Ceci explique aussi l’importance de l’hypocrisie et des mensonges dans lequel tous les gouvernements s’enferment depuis plusieurs décennies "parce que l’opinion n’est pas prête à l’entendre". L’exemple du débat à propos de l’ouverture de salles de consommation à moindres risques de drogues, "ni utiles ni souhaitables" selon les dires du Premier ministre Fillon, en est une illustration parfaite.

Qu’en sera-t-il du cannabis thérapeutique ? Qu’osera répondre le chef du Gouvernement, quand face à lui des centaines d’associations de patients atteints de maladies graves, personnes malades qui soulagent leur état avec du cannabis, lui demanderont d’adopter une mesure leur permettant un accès légal, comme cela est possible outre-atlantique au Canada ou dans quinze états des USA ?

Plus croquignolesque encore, que pensera et comment réagira, Nicolas Sarkozy, face aux résultats de cette étude scientifique [2]. Quelle gueule tirera-t-il le petit Nicolas, lui qui semble s’impliquer personnellement face aux défis de l’épidémie Alzheimer [3] ? Comment réagira celui qui gouverne par le mensonge [4] ?"

Reconnaissons que nous n’avons pas les compétences pour mesurer sérieusement la portée et les conséquences possibles dans les traitements thérapeutiques à venir, qui sont révélés par l’article ci-dessous, mais il est certain que dans les prochains mois la question des "cannabinoïdes en médecine" va s’imposer comme une évidence, y compris pour le chef de l’état.

Non seulement, le Cannabis Sativa L doit être réhabiliter pour ses propriétés pharmacologiques, mais nous devons aussi défendre les autres utilisations possibles comme celles pour développer nos ressources énergétiques, alimentaires, textiles, etc... Tout ce qui depuis l’instauration de la prohibition du cannabis, en 1937 aux Etats Unis, ne pouvait plus s’entreprendre facilement ou librement.

Sur la route de l’histoire de la prohibition, celle du contrôle international des stupéfiants, un tournant majeur risque de bientôt de se présenter. Un virage important, à 180°, qui risque d’en envoyer beaucoup dans le décor.

A lire et diffuser partout.

Alzheimer : les cannabinoïdes offrent une possibilité de traitement !

Un lien moléculaire entre le composant actif de la marijuana et de pathologie de la maladie d’Alzheimer


Une molécule de THC (Δ 9-tétrahydrocannabinol)

La maladie d’Alzheimer est la principale cause de démence chez les personnes âgées, et avec la taille sans cesse croissante de cette population, les cas de la maladie d’Alzheimer devrait tripler au cours des 50 prochaines années. Par conséquent, le développement de traitements visant à ralentir ou arrêter la progression de la maladie est devenues impératif à la fois pour améliorer la qualité de vie des patients ainsi que pour réduire les coûts des soins de santé imputables à la maladie d’Alzheimer.

Ici, nous démontrons que le composant actif du cannabis,( Δ 9-tétrahydrocannabinol ou THC), inhibe de façon compétitive l’enzyme acétylcholinestérase (AChE) et empêche la totalisation d’AChE induite par β-amyloïde peptide (Aß) , le marqueur pathologique clé de la maladie d’Alzheimer .

La modélisation informatique de l’interaction THC-AChE a révélé que le THC se lie dans le site périphérique anioniques de l’acétylcholinestérase, la région critique impliqués dans amyloidgenesis. Par rapport aux médicaments actuellement approuvés prescrit pour le traitement de la maladie d’Alzheimer, le THC est un inhibiteur de l’agrégation d’Aß considérablement supérieure , et cette étude fournit un mécanisme moléculaire non encore reconnu par lesquels les molécules de cannabinoïdes peuvent avoir un impact direct sur la progression de cette maladie débilitante.

Pour voir l’article (en anglais), cliquez ici

Auteurs : Lisa M. Eubanks, † Claude J. Rogers, † Albert E. Beuscher, IV, ‡ George F. Koob, § Arthur J. Olson, ‡ Tobin J. Dickerson, † et Kim D. Janda†
Départements de chimie, immunologie, biologie moléculaire, Neurosciences moléculaire et intégrée (MIND), L’Institut de biologie chimique Skaggs, et l’Institut Worm pour recherche et médecine (WIRM), L’Institut de recherche Scripps, 10550 Torrey Pines Road North, La Jolla, CA 92037.

| Courrier électronique : | kdjanda@scripps.edu |”

Voir en ligne : Pour lire l’article original, en anglais.


[1Gabriel Nahas en bon disciple d’Henry Anslinger -le père de la prohibition- a, pendant de longues années, assumé la responsabilité d’un discours sans fondement scientifique pour renforcer le système de la prohibition du cannabis.

[2Remercions le site Graine de Cannabis d’en avoir assurer la traduction

[3Rappelons qu’avant de devenir président, pour le rendre humain, les médias nous révélait ses migraines, parfois aïgues

[4dans sa faconde de Ministre de l’Etat au Parlement pour défendre son projet de loi de lutte contre la délinquance des mineurs- proférait pour stigmatiser les consommateurs de cannabis : "Il n’y pas de drogues douces, il n’y a que des drogues interdites !"

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