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Le producteur de chanvre valaisan Bernard Rappaz a obtenu quinze jours de répit dans son incarcération.

Source : www.20min.ch

La peine de Bernard Rappaz a été suspendue pour raison médicale. Il a pu regagner son domicile mais reste assigné à résidence.

Après son hospitalisation à Sion puis à Genève après 40 jours de grève de la faim, une demande d’interruption de peine a été déposée. La réponse positive est parvenue vendredi, indique lundi à l’ATS son avocat Aba Neeman.

Bernard Rappaz est chez lui depuis samedi et la justice lui accorde 15 jours pour se rétablir. Il devra ensuite regagner le pénitencier pour y purger le reste de la peine de cinq ans et huit mois de réclusion entamée le 22 mars dernier.

L’avocat espère que ce répit permettra au producteur de chanvre de se remettre même si le délai lui semble assez court. En parallèle, il étudie la possibilité de déposer une demande de grâce partielle.

Un complément d’information avec l’interview de l’avocat de Bernard Rappaz qui a obtenu une réponse positive à sa demande de suspension de peine pour raison médicale :

http://www.rsrinfo.ch/fr/rsr.html?siteSect=5001&broadcastId=748325&bcItemId=12023668


Une brève plus complète :

http://www.tsr.ch/info/suisse/1935090-interruption-de-peine-pour-bernard-rappaz.html

Le producteur de chanvre valaisan Bernard Rappaz a obtenu quinze jours de répit dans son incarcération. Sa peine a été suspendue pour raison médicale. Il a pu regagner son domicile mais reste assigné à résidence.

Après son hospitalisation à Sion puis à Genève consécutive à 40 jours de grève de la faim, une demande d’interruption de peine a été déposée. La réponse positive est parvenue vendredi, indique lundi son avocat Aba Neeman.
Prêt à recommencer

Bernard Rappaz est chez lui depuis samedi et la justice lui accorde 15 jours pour se rétablir. Il devra ensuite regagner le pénitencier pour y purger le reste de la peine de cinq ans et huit mois de réclusion entamée le 22 mars dernier.

Mais l’agriculteur avertit déjà : un retour en prison aura pour conséquence immédiate une nouvelle grève de la faim. "Je suis d’accord de manger que si je peux travailler chez moi la journée", déclare-t-il. Il souhaite obtenir une assignation à résidence, il est même prêt à retourner chaque soir dormir en prison.

Son avocat étudie différentes possibilités d’intervenir dans ce sens avec peut-être une demande de grâce partielle. Le chanvrier ne se plaint en revanche pas trop du régime carcéral. "J’ai eu du temps pour terminer mon livre", dit-il. Il espère sortir cette autobiographie mâtinée de réflexions sur le chanvre pour la fin de l’année.

En attendant, il a encore dix jours pour reprendre la vingtaine de kilos qu’il a perdus lors de son jeûne débuté le 22 mars. Il dit avoir recommencé à s’alimenter vendredi lorsque la nouvelle de la suspension de sa peine lui est parvenue.

ats/jeh

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