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Monsieur, Madame le législateur, stop à l’enfumage de votre fumisterie fumeuse !

Une fois de plus, je vais me livrer à l’exercice du commentaire et de la prospective autour des réponses de parlementaires (de droite), aux questions d’un journaliste semblant prêt à bousculer leurs neurones.

Mais ils restent de marbre, comme si les lois françaises anti-drogues étaient gravées dans la pierre, moins reformulables qu’un livre saint.

Mes commentaires sont inscrits dans les cadres grisés ci-dessous. Ma volonté est de réduire en sable leur pseudo volontarisme affiché, sans exhaustivité argumentaire, mais aussi pour donner quelques pistes d’actions possibles au gouvernement actuel, afin qu’il se démarque définitivement de ces positions droitières, totalement obsolètes !

C’était une interview publiée dans un journal de la PQR, Le Perche. Alors selon vous, qui est le plus chéper, le journaliste ou les législateurs intérrogés ?

DÉPÉNALISER le cannabis ou pas.

Le sujet revient régulièrement sur la table et la petite phrase de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation, la semaine passée, qui souhaite un débat sur le sujet, afin de lutter selon lui contre les trafics, a, une fois de plus, créé le buzz.

À droite comme à gauche.

Si côté Gouvernement, malgré quelques couacs, la cause semble entendue, qu’en est-il chez les parlementaires Percherons.

Seriez-vous favorable à la dépénalisation du cannabis ?

- Nathalie Goulet, sénatrice (Union centriste républicain)

C’est un mauvais signal pour les jeunes, qui se sentiraient (en toute impunité) incités à user du cannabis, à en abuser et à se tourner ensuite vers des drogues plus fortes.

Je sais que cette idée n’est pas à la mode mais je pense que la dépénalisation conduirait à insuffler de la permissivité dans les dispositifs de prévention de la lutte contre les drogues et la délinquance et la rendrait de ce fait moins efficace.

"Le laxisme, c’est de ne rien faire" répète Daniel Vaillant, ancien ministre de l’Intérieur et député-maire d’un arrondissement où les problèmes de santé et sécurité publiques sont légions. A notre avis, maintenir une politique totalement contreproductive est aussi un mauvais signal, celui du renoncement donc du pourrissement.

C’est un mauvais procès fait aux partisans de la dépénalisation de l’usage de drogues : jamais ils ne défendront l’idée qu’un mineur puisse être "incité" à consommer. Cependant il ne serait pas inutile d’avoir un débat sur la pertinence d’un accès limité au plus de 18 ans : on pourrait imaginer une majorité qualifiée à 21 ans pour satisfaire les plus frileux ou à l’inverse pour tenter d’endiguer de manière réaliste la dramatique évolution de la consommation en France en fixant la limitation à 16 ans.

- Véronique Louwagie, députée (UMP)

À cette question, je pense immédiatement à la jeunesse, et à notre devoir de protection à l’égard de nos enfants. C’est pourquoi je ne suis pas favorable à la dépénalisation du cannabis. Dépénaliser la consommation de cette drogue pourrait être considéré par les consommateurs comme un signe de permissivité, de tolérance et finalement presque de légalité. L’usage du cannabis a des effets néfastes sur la santé physique et mentale. Le lien entre consommation de cannabis et détériorations des capacités mentales chez l’adolescent a été prouvé. C’est à mon sens, davantage par la prévention, que par la dépénalisation, que l’on protégera les jeunes des ravages des drogues.

Si cette députée était sincère et vraiment informée, elle constaterai que dans la réalité la dépénalisation existe quasiment de fait : il est plus courant de croiser une personne consommant du cannabis dans les rues de Toulouse, Nantes ou Lille, qu’à Amsterdam ! Bien entendu, la pénalisation s’opère par une "chasse à la boulette", une forme de discrimination à l’égard des "shiteux" qui représentent pour la police une aubaine... pour les statistiques, sans doute moins pour les libertés. Mais qu’a fait la loi de 1970 pour protéger la santé physique et mentale des usagers du cannabis ? L’abstinence est un des piliers d’une politique novatrice, cependant elle ne peut être un tout, unique, indépassable. Mettre en avant la prévention est bien utile pour masquer une répression féroce et coûteuse.

- Jean-Claude Lenoir, sénateur (UMP)

J’y suis totalement défavorable. Ce serait accréditer l’idée que consommer du cannabis de temps en temps est un acte anodin, ce qui n’est pas le cas. Ce serait un très mauvais signal adressé en particulier aux jeunes.

Ce qui est devenu anodin, c’est la consommation massive d’une substance illicite touchant toutes les couches sociales, et notamment les plus jeunes. Ne pas faire le constat que les lois de "tolérance zéro" sont en échec, revient à faire la politique de l’autruche !

L’alcool est légal, pas le cannabis. N’y a-t-il pas une contradiction ?

- NG.

Sauf à considérer que l’alcool est une drogue, que notre production viticole, cidricole, de calvados, pommeau et autres fleurons de notre agriculture sont des produits néfastes à la santé, on ne peut absolument pas comparer le cannabis et l’alcool ; le cannabis pourrait éventuellement se rapprocher du tabac y compris pour les fumeurs de cigare puisqu’il y a accoutumance ; dans tous les cas les excès sont néfastes mais le vin est un produit traditionnel ; c’est un bien mauvais procès que vous lui faites en l’assimilant au cannabis.

Oui, Madame la député l’alcool est une "drogue" au sens où vous l’entendez, comme pour les scientifiques qui définissent un produit modifiant ou altérant les capacités physiques et mentales. Nonobstant le fait que le cannabis est une plante qui a autant de droit d’exister qu’un pommier, un cep de vigne ou une patate. Ca tombe sous le sens sauf depuis 1961 et l’instauration d’un système de contrôle international des stupéfiants qui a classé le cannabis ou même titre que l’héroïne, la cocaïne, le LSD...

Comparer l’alcool et le cannabis ? Selon quels critères ? Si l’on prend ceux du rapport du Pr Roques, ou ceux plus récents du Pr Nutt, on sait que l’alcool est beaucoup plus dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement social.

En revanche, il est totalement mensonger et irresponsable que de mettre le tabac et le cannabis au même niveau : une aberration de plus de la part des tenants du système de prohibition qui émettent facilement des idées-clichés pour intoxiquer les masses populaires. Qui connait et consomme régulièrement du cannabis dira que le cannabis éloigne le manque de nicotine, sauf bien entendu pour ceux qui les mélangent du fait de la prohibition...

- VL.

Il peut y avoir pour l’un comme pour l’autre une addiction certaine. Une contradiction, je ne le sais pas. L’alcoolémie est une question de société qui doit être évoquée. L’évolution des comportements, notamment chez les jeunes conduit à des consommations d’alcools forts, associées de boissons énergisantes. Face à cette situation, les processus de prévention et de communication doivent être développés.

Légalisons le cannabis, et les problèmes de surconsommation d’alcool diminueront, comme l’ont constaté certains Comtés aux USA où l’accès au cannabis médicinal est légal.

- J. C L.

Non, on ne peut pas comparer les deux. Boire un verre de vin au cours d’un repas, ce n’est pas la même chose que consommer du cannabis. On n’en attend d’ailleurs sans doute pas la même chose. À la limite on pourrait placer sur le même plan le cannabis et le tabac – c’est un fumeur qui vous le dit -, mais pas l’alcool.

En effet, en général les amateurs du cannabis l’utilisent en apéritif et/ou en digestif, pour mieux savourer leur repas, mais très rarement en mangeant sauf s’il s’agit d’huile de chanvre ou de graines décortiquées pour améliorer le plaisir gustatif et les apports nutritionnels. Une fois encore, mettre sur le "même plan le cannabis et le tabac" est la marque d’une méconnaissance dramatique de la question.

Pour la santé les deux sont néfastes ?

- NG.

Ceux qui ont recours au cannabis, consomment également de l’alcool ; le mélange des deux substances produit des effets très néfastes. Je pense notamment aux gens qui conduisent sous l’effet cumulé du cannabis et de l’alcool.

Oui, et grossièrement selon les études, la consommation de cannabis augmenterait le facteur accidentogène par 2, tandis qu’avec l’alcool il est multiplié par 8, et que les deux mélangés le font passer à 18.

- VL.

Ces deux substances provoquent des ravages. L’altération des facultés liée à la consommation de cannabis est établie. Et ce, sans effet de seuil. Il semble que la nocivité est liée à la substance même. L’alcool génère de la dépendance et des maladies graves, cependant une consommation très modérée et épisodique ne semble pas avoir les mêmes effets sur l’organisme. Par exemple, le risque de devenir schizophrène est multiplié par 10 chez les personnes ayant consommé du cannabis dès l’adolescence.

1ère contre vérité : il n’y a pas pas de seuil défini, puisqu’en théorie personne n’a le droit de consommer, même chez soi. Le seuil défini légalement c’est 1 nanogramme, mais aucune étude n’a cherché à évaluer cette question.

2ème contre-vérité : la nocivité de la substance reste à démontrer, puisqu’il n’existe pas de dose létale connue et qu’en plus les découvertes sur le fonctionnement du système endo-cannabinoïde démontrent que le cannabis est plutôt utile au bon fonctionnement de notre corps. La schizophrénie est une maladie mentale, dont on a pu observé que pour des cas lourds, la prise régulière d’un cannabis fortement dosé atténuait leurs crises.

Comme quoi, pour ce qui concerne, la psychée, certains de nos parlementaires feraient bien de faire attention à leur propre santé mentale... à force de s’inventer une réalité aux antipodes de la vérité !

- J. C L.

On a tous entendu des personnes autorisées sur le plan médical soutenir que consommer un verre de vin de temps en temps est bon pour la santé. Mais je n’ai jamais entendu personne vanter les vertus du cannabis pour la santé, pas plus que ceux du tabac d’ailleurs. S’agissant de l’alcool, c’est son abus qui est néfaste, même si on peut bien sûr discuter la question de savoir ce qu’est une consommation raisonnable d’alcool et à partir de quand commence l’abus.

On ne relèvera pas le propos digne d’une réflexion de comptoir sur les avis médicaux à propos de l’alcool, cependant il y a une vague croissante depuis 20 ans qui concerne l’usage thérapeutique du cannabis pour des personnes atteintes de maladies gravement invalidantes... Qu’il tape sur un moteur de recherche "cannabis médical", et il verra la triste réalité : en France ces personnes sont contraintes à se fournir au marché noir le produit pour soulager leur vie quotidienne. N’y-a-t-il pas non-assistance à personne en danger, M ; Le Député ? Connaissez-vous le cas d’Olivier Asteggiano et de milliers d’autres comme lui, considéré comme des délinquants multi-récidivistes ?

A propos de l’abus d’alcool, n’est-il pas temps d’avoir la même discussion pour définir ce qui serait une consommation raisonnable de cannabis pour un adulte responsable, et leur garantir un accès légal, afin de prévenir voire éviter les cas d’abus chez les jeunes avec une prévention par les pairs renouvelée...

De nombreux pays ont légalisé le cannabis. Pourquoi pas la France ?

- NG.

Si la majorité actuelle propose le texte, il sera adopté. À titre personnel, comme je vous l’ai dit, je ne le voterai pas. Je ne crois pas que la France sorte grandie par l’adoption d’une telle disposition et je crois surtout que notre pays a besoin de mesures autrement plus sérieuses dans cette période de grandes difficultés économiques et sociales ; si j’osais, je dirais que cette proposition est de la poudre aux yeux.

Bonne nouvelle, la majorité actuelle peut voter pour le changement maintenant ! Parce que pour faire face à la situation de crise écologique, économique, sociale, morale, financière, etc, du système, n’est-il pas temps de tourner le dos à une politique en échec ? La prohibition est aussi une "poudre aux yeux" : sur le plan de la santé publique, elle entend protéger les individus en les menaçant de la prison pour un acte volontaire ne nuisant qu’à eux mêmes ; De plus, la politique internationale en matière de stupéfiants est un instrument de contrôle social dirigé à l’encontre des populations défavorisées, pour alimenter toutes les caisses noires renforçant les réseaux de corruption et servant à financer les organisations criminelles de tous types, au premier rang desquelles les opérations militaires et spéciales des Etats (comme c’est le cas aujourd’hui en Afghanistan). En évoquant la "poudre aux yeux", on pourrait aussi lui rappeler la "french connection" et le rôle de Charles Pasqua, chez Ricard, et les tonnes d’héroïne acheminées vers les Etats Unis...

- VL.

Si certains, dont des pays européens, ont dépénalisé la consommation de cannabis, la légalisation du cannabis n’existe presque pas. À l’inverse certains pays ont effectué un retour en arrière, tel le Royaume-Uni qui a reclassé le cannabis en tant que drogue dangereuse, ou encore l’Espagne qui, en 1992, après avoir constaté un effet d’entraînement vers les drogues dures, a mis un terme à la dépénalisation du cannabis. C’est pourquoi, je crois sincèrement qu’il n’est pas concevable d’accorder le droit à une substance dont la nocivité est avérée.

En effet, le cannabis est légalisé nulle part au monde (sauf dans deux états aux Etats Unis)... La convention unique des Stupéfiants est ratifiée par tous les membres des Nations Unies, avec quelques réserves pour des usages traditionnels accordés à certaines populations avec des rites religieux. Cependant au Royaume Uni, la Commission britannique pour la politique des drogues vient de rendre public un rapport, et dans le même temps c’est la London school of economy qui propose que l’Union européenne harmonise sa politique des drogues en changeant de paradigme.
En Espagne, des Cannabis Social Club se sont développés depuis une dizaine d’années, et sont tolérés partout du fait de la dépénalisation de l’usage et de la culture personnelle. Il y a peu, un village de la Catalogne votait par référendum une proposition pour la culture municipale du cannabis, et le gouvernement basque envisageait d’être le premier pays au monde à légaliser le cannabis.

Alors faut-il interdire l’alcool dont la nocivité est avérée ?

- J. C L.

C’est un très mauvais argument. J’invite tous ceux qui veulent légaliser la consommation du cannabis à en trouver de plus convaincants. Ce n’est parce que quelque chose se fait ailleurs que c’est une bonne idée et qu’il faut se précipiter pour en faire autant. Sur ce sujet comme sur d’autres où on nous sert le même type d’argumentaire, je demande d’ailleurs à voir le retour d’expérience dans la durée.

Une invitation à "trouver des arguments plus convaincants" ? Quel toupet ! Alors qu’aucun pays n’a "légalisé" le cannabis, cependant de nombreux pays ont fait le choix de dépénaliser de l’usage de drogues comme la Croatie, la Pologne ou la République Tchèque. La Hollande est sans doute aller le plus loin il y a trente ans, en tolérant les coffee shops, mais n’a pas beaucoup avancée depuis. Cependant, comme il doit considéré que les USA sont un modèle sur lequel nous avons vingt ans de retard, il s’apercevra sans doute dans vingt ans que depuis 1996 en Californie, l’accès au cannabis médicinal est légalement prescrit pour de nombreuses pathologies... souvent pour se substituer à la morphine dont il faut augmenter les doses et supporter les désagréments !

La dépénalisation ne serait-elle pas un moyen de lutter contre les trafics et les trafiquants ?

- NG.

La meilleure façon de lutter contre les trafics et trafiquants est de donner des moyens à la police, à la gendarmerie et à la justice ce que la politique de RGPP de Nicolas Sarkozy a soigneusement ratiboisé.

Plus de moyens à la police, la gendarmerie et à la justice, mais contre qui ? Contre le cannabis et ses usagers, cela ne sert à rien sauf à alimenter d’autres problèmes...
Plus de moyens vers quelle police ? Plutôt B.A.C. nord de Marseille ou en version PJ de Lyon ?

Mais qu’est-ce que n’a pas "ratiboisé" Sarkozy ? C’est bien pour ça qu’il rase les murs maintenant, et qu’il faudrait faire pousser du cannabis pour assurer la prospérité de notre pré carré, avec de la Hollande Haze.

- VL.

En effet, la légalisation n’a jamais empêché les marchés illicites d’exister. Mais, si la seule réponse possible à la lutte contre ce trafic est de le légaliser, c’est sans doute une conception nouvelle de la sécurité publique et du traitement de la délinquance mais ce n’est pas la mienne. En cas de dépénalisation, les trafics ne disparaîtront pas, mais le péril sanitaire, lui, augmentera.

Enfin, peut-être un minimum de sérieux... Mais c’est mal parti, parce qu’une légalisation qui séparerait les marchés selon des modalités différenciées en fonction de la toxicité reconnue des substances, s’appuyant sur 4 piliers (Abstinence ; prévention-information-education ; réduction des risques et des dommages ; répression) aura sans doute de bien meilleurs résultats en moins de dx ans, tandis qu’on continue d’observer les conséquences d’une loi datée totalement contre-productive

- J. C L.

Voilà un raisonnement qui me hérisse le poil ! Au nom du même principe pourquoi ne pas autoriser aussi l’usage des armes et je ne sais quoi d’autre encore ? Non. Sans compter que vous pouvez faire confiance aux trafiquants, si un jour le cannabis venait à être légalisé, pour trouver d’autres produits, plus nocifs encore, pour alimenter leur trafic. Encore une fois, que ceux qui veulent légaliser le cannabis trouvent d’autres arguments.

REPONSE ARGUMENTAIRE POUR UNE EVOLUTION DU CADRE LEGAL EN FRANCE POUR UN CONTRÔLE JUSTE ET EFFICACE EN MATIERE DE DROGUES :

Une arme est potentiellement dangereuse pour soi et pour autrui, employée à dessein elle est souvent mortelle ; faire usage d’un pétard chargé d’une fleur de chanvre afghane au goût de miel et poivrée, dans son salon devant un film ou dans un cannabistrot (réservé aux +17 ans) n’a aucune incidence directe sur la vie d’un tiers.

En effet, pour mieux régler les problèmes de sanitaires et sociaux liés au cannabis, il faut avoir de l’envergure et une volonté de fer pour s’attaquer à davantage que cet arbre qui cache la forêt ! Pour légaliser le cannabis, il faut aussi débattre du statut légal d’autres substances tel le LSD, la cocaïne, les amphétamines (Mdma, etc...), et bien entendu l’héroïne. Prescrites sous contrôle médical (héroïne, LSD, cocaïne), d’autres comme les psychostimulants types méthamphétamines distribuées sous contrôle par des officines agrées, et pour le cannabis plusieurs systèmes pourraient cohabiter :

- Usagers responsables : Autorisation de la culture de cannabis à des fins personnelles.

- Les Cannabis Social Clubs : groupe d’usagers adultes organisant la production, la distribution et la consommation dans un cercle privé, sans but lucratif, du cannabis et de ses dérivés.

- Les cannabistrots : lieux privés où l’achat, l’échange et la cession, y compris d’échantillon gratuit, de cannabis s’opèrent entre clients et fournisseurs "licenciés", pour toutes les variétés "au menu" avec ou sans contrôle préliminaire garantissant la composition chimique précise, et avec les indications minimales de variété, de provenance, du mode de culture, d’une note de goût, et d’une indication pour un "conseil d’usage".

- Les jardins "One man, one plant" : lieux de culture pour la production individuelle à des fins strictement personnelles, dans un cadre mutualiser pour la culture et le séchage.

- Les fournisseurs licenciés : appelés auparavant dealers, trafiquants, délinquants, etc. les fournisseurs licenciés disposent d’une "licence H" leur conférant des obligations légales pour des activités d’import (limitées à 50 Kg par an) et d’export (limitées à 500kg par an) de produits dérivés sous toutes formes et variétés de la fleur de chanvre indien, cannabis sativa L.

- La Régie "Française du Cannabis" : pour alimenter l’Agence française du chanvre médicinal, pour renforcer la recherche sur les possibilités offertes par le chanvre médicinal, pour compléter les traitements payants des laboratoires pharmaceutiques, la "Française du cannabis" distribuera sous contrôle garantissant les propriétés chimiques des produits dérivés du cannabis, les quantités et dosages prescrits par un médecin. Dans certaines pathologies, le cannabis sera gratuitement délivré.

1 COMMENTAIRE

  1. Manoverde

    Commentaires très pertinents !!Par contre,je ne peux pas admettre que des personnes comme ces 3 "politocards",sans aucune connaissance,obtus,hypocrites et "falsificateurs de vérités" puissent être élus et pire,déversent des torrents d’inepties...!!! Le chemin est encore long !

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