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Communiqué N°50 : Tous ensemble à la Marche Mondiale du Cannabis 2011, en France et dans plus de trois cent villes dans le monde.

Mardi 3 mai 2011

Pour la première fois, et Cannabis Sans Frontières s’en réjouit grandement, plusieurs organisations soutiennent la manifestation : Act up, AFR, ASUD, Cercle Anonyme de Cohésion, CIRC, ENCOD, Europe écologie – Les Verts, Jeunes Écologistes, Ligue des Droits de l’Homme, Mouvement des Jeunes Socialistes, Mouvement des Libéraux de Gauche, Principes Actifs, Technoplus. Cette année également, un plus grand nombre de villes vont se mobiliser : Paris, bien sûr, mais aussi Lyon, Marseille, Toulouse, Nantes, Strasbourg, Cognac et même Aurillac. Sans oublier la Guadeloupe et la Réunion !

De très nombreux participants, samedi 7 mai après-midi, scanderont les mots d’ordre généraux : Dépénalisation ; Autoproduction ; Cannabis thérapeutique ; Une autre politique des drogues est possible. Ce ne sont pas que des usagers impénitents qui se rassembleront, mais aussi toutes les personnes jugeant le cannabis moins dangereux que les conséquences de sa prohibition et l’urgent besoin de réformer une loi qui a largement démontrée qu’elle est coûteuse et contre-productive, depuis son adoption le 31 décembre 1970.

Comme le démontrent de nombreuses études, articles, livres, témoignages, interventions publiques, la politique de prohibition prouve chaque jour son inutilité profonde. Elle ne fait qu’encourager le trafic et renforcer les moyens financiers des organisations criminelles et mafieuses, tout en multipliant les conséquences sociales désastreuses. Et contrairement à ce dont la MILDT se targue vertueusement pour nous enfumer, cette politique ne contribue même pas à la prévention.

Alors revendiquer la dépénalisation du cannabis, c’est lutter pour une liberté, non pas celle de faire n’importe quoi, mais presque comme avec l’alcool ou le tabac qui sont théoriquement combattus sur l’autel de la santé publique, une forme de régulation du marché du cannabis pour une liberté informée, consciente, responsable. Ce qui ne résoudrait peut-être pas tous les problèmes, mais permettrait surement de mieux canaliser les excès et les dérives.

Revendiquer la dépénalisation, c’est permettre à beaucoup de personnes atteintes de maladies graves qui se soulagent en utilisant du cannabis de s’organiser tranquillement, sans avoir recours au marché noir et tous les risques liés au deal de rue, pour améliorer leur condition de vie. Pourquoi donc les bénéfices reconnus de son usage sous différentes formes dans les pays qui jouxtent la France s’arrêteraient-ils diaboliquement aux frontières ?

Vouloir la fin des prohibitions, celle du cannabis en l’occurrence, c’est aussi affirmer la possibilité d’être estimé comme un citoyen critique, capable de déterminer par lui-même ce qui lui convient et la manière de l’utiliser. Mais sur ce point, nous frôlons sans doute la ligne des questions qui fâchent en ces temps post-démocratiques...

Quoi qu’il en soit, nous serons sans doute plus nombreux encore cette année, de tous âges et de toutes les catégories et milieux socio-professionnels, avec toutes nos différences et nos expériences, retrouvons-nous le 7 Mai 2011 pour dénoncer la prohibition d’une plante dont la nocivité relative et plutôt minime ne méritait pas une telle distinction, ni tous les méfaits sociaux engendrés par plusieurs décennies de prohibition.

Cannabis Sans Frontières (alternative écologique) - Mouvement pour les Libertés accompagné de toutes les organisations qui l’ont rejoint, souhaite avec ardeur que la force de toutes ces voix réunies atteignent les sphères décisionnelles et que les puissances gouvernantes prêtent une attention véritable à ces revendications citoyennes.

Contact Presse : Farid Ghehiouèche 06 14 81 56 79

Communiqué N°50 à télécharger et diffuser

Affiche de Cannabis Sans Frontières {JPEG}

1 COMMENTAIRE

  1. Tocoun

    Encore une action géniale !
    Mais voilà, encore une fois il ne se passe rien dans le Nord/Pas-de-Calais...

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